Savez-vous d’où vient ce rituel auquel on s’adonne chaque année ?

18:22:00






Éteindre d’un seul souffle la lumière des bougies trônant fièrement sur notre gâteau d’anniversaire, sous le regard des gourmands impatients. 
Savez-vous d’où vient ce rituel auquel on s’adonne chaque année?

Le gâteau d’anniversaire ne date pas d’hier. Cette tradition des bougies nous viendrait tout droit de l’Antiquité. À l’époque, lorsque l’on obtenait une année supplémentaire, il était d’usage d’honorer Artémis, la déesse de la chasse, également associée à Lune, et symbole de fécondité. 
Était préparé à cette occasion un gâteau à base de miel, de forme circulaire pour évoquer la lune, et entouré de cierges pour imiter la lueur des astres. On s’agenouillait ensuite autour du met pour souffler les cierges, après avoir adressé sa prière à la déesse. 
Aujourd’hui, les bougies ont remplacé les cierges, qui ne sont plus disposés autour du gâteau, mais au-dessus, et la prière s’est transformée en un vœu, que l’on garde pour soi avant de s’adonner au rituel lumineux.


Quelle est la règle religieuse concernant la célébration des anniversaires des enfants et des mariages ?


Réponse : 


Il n'y a dans l'islam que la fête de la semaine le vendredi, le premier jour de chawwâl, la fête d'al-Fitr et le dix de Dhul-Hijja qui est la fête du sacrifice. Le jour de عArafât peut être considéré comme fête pour ceux qui se trouvent dans ce lieu saint ainsi que les jours d'at-tachriq qui suivent le jour de la fête du sacrifice. 

Quant aux fêtes réservées à la célébration d'anniversaire, de mariage ou autre, elles ne sont pas licites, car elles sont plus proche à l'hérésie qu'à la permission.

[Fatwas sur les piliers de l'islam de cheikh Al-عUthaymine (رَحِمَهُ لله) page 274 et 275 volume 1 (éditions Daroussalam)]
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Quel est le jugement au sujet des anniversaires ?


Réponse :

D'après ce qui ressort de la question, c'est que ce qui est voulu (par) «'îdu-lmîlâd» c'est (l'anniversaire de) l'homme.

Chaque fois q'une année s'écoule (à compter du jour de) sa naissance, (les gens lui) innovent une fête au cours de laquelle se rassemblent les membres de la famille autour d'un grand ou petit festin.

Et mon avis en cela, c'est (son) interdiction car, en Islâm, il n'y a pas de fête ('îd) pour une quelconque occasion hormis :

-la fête du sacrifice عيد الأضحى,
-celle de la rupture du jeûne de Ramadân عيد الفطر,
-et l'évènement hebdomadaire qui est le jour du vendredi يوم الجمعة.

Et dans les «Sunan» de Nisâ î, d'après Anas Ibn Mâlik رضي الله عنه, les gens de l'époque de l'ignorance avaient deux jours dans l'année durant lesquels ils se divertissaient et lorsque arriva le Prophète صلى الله عليه وسلم à Médine il dit :
 «Vous aviez deux jours durant lesquels vous vous divertissiez mais (désormais,) Allâh vous les a changé en mieux que cela : La fête de la rupture et celle du sacrifice.»

Et (fêter les anniversaires,) risque d'ouvrir une porte à l'innovation (bid'ah) comme ce qui pourrait être dit :
«Si fêter l'anniversaire du nouveau-né est permis alors sa permission pour le Messager d'Allâh
صلى الله عليه وسلم est prioritaire.»

Et toute chose dont on ouvre la porte et qui mène à une interdiction est (elle-même) interdite.
Et c'est Allâh qui accorde la Succès.

[Source : Madjmû' fatâwâ wa rasâ il fadîlat 355]

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 Manger un gâteau d'anniversaire

 

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Féliciter les mécréants à l'occasion de leurs fêtes


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Salam, des liens bien utiles

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