Temps entre l'Adhan/Iqama...


Il doit avoir entre l'adhan et l'Iqâma un laps de temps qui permet aux personnes de se préparer et d'assister à la prière car l'adhan a été légiféré pour cela. Si après avoir entendu l'adhan, les gens n'ont pas le temps de se préparer et de venir à la prière, il n'y a aucun bénéfice à faire l'adhan.

Ibnoul Battal a dit : « il n'y a pas de limite dans cela si ce n'est que l'heure doit être rentrée et que les gens doivent être rassemblés »

Il n'y a pas de limite bien définie par la religion si ce n'est que l'adhan doit être fait après l'entrée de l'heure et l'Iqâma doit être fait lorsque les gens sont rassemblés dans la mosquée.

La preuve qu'il y a un laps de temps entre l'adhan et l'Iqâma et le hadith du rêve d'Abdoullah ibnou Zayd ibnou 'Abdirabbih. Après lui avoir en enseigner l'adhan, l'homme recula sans s'éloigner et lui enseigna ensuite l'imama. Les savants en ont déduit de ce hadith qu'il doit avoir un laps de temps entre l'adhan et l'Iqâma


L’interdiction de sortir de la mosquée après l’appel à la prière :

Selon Abou Sha'fa qui dit : « Nous étions assis dans la mosquée en présence d'Abou Houraïra (رضي الله عنه) quand le muezzin a fait l'appel à la prière. Un homme s'est alors levé de la mosquée et marchait. Abou Houraïra (رضي الله عنه) l'a suivi du regard jusqu'à ce qu'il soit sorti de la mosquée et il dit : "quand à celui-ci, il a désobéi à Abou l Qassim " ».

Il y a un autre hadith, rapporté par 'Othman ibnu Affan dans sunnan ibnu Majah et authentifié par sheikh el Albani qui dit que le prophète a dit : « Celui qui a entendu l'adhan dans la mosquée puis sort sans aucun besoin ou nécessité et sans vouloir revenir est un hypocrite ».

Commentaire du hadith : Les savants en ont déduit de ce hadith qu'il est autorisé de sortir de la mosquée après l'adhan si cela est nécessaire avec l'intention de revenir.


L’adhan et l’Iqâma pour celui qui a manqué la prière à la mosquée :

Celui qui dort pendant la prière ou qui a oublié de prier, il lui est autorisé de faire l'adhan et l'Iqâma
La preuve est le hadith rapporté par Abou Dawud qui raconte que le prophète avait dormi avec ses compagnons pendant l'heure de la prière du fajr alors qu'ils étaient en voyage. Ils ont été réveillé par la lumière du soleil, le prophète lorsqu'il s'est réveillé, il a ordonné à Bilal de faire l'adhan et l'Iqâma.


Lorsque la personne a manqué plusieurs prières, il lui est légiféré de faire un seul adhan et un Iqâma avant chaque prière.   
La preuve est le hadith d’Ibnou Mas'oud qui dit que les polythéistes ont occupés le prophète pendant 4 prières le jour de la bataille de la tranchée jusqu'à ce qu'une partie de la nuit se soit écoulée.
Le prophète a alors ordonné à Bilal de faire l'adhan. Puis Bilal fit l'Iqâma et le prophète et ses compagnons ont priés Ad_Dhur. Puis Bilal fit l'Iqâma et ils ont prié el 'asr. Puis il fit l'Iqâma et ils ont prié el maghreb. Puis Bilal fit l'Iqâma et ils ont prié el 'isha.
[Rapporté par An Nassa’i et Tirmidhi]

Dans ce hadith, il y a une preuve claire et nette qu'une personne qui a raté plusieurs prières, a dormie durant plusieurs prières ou a oublié plusieurs prières. Lorsqu'il s'en rappel, il doit faire un seul appel à la prière et faire l'Iqâma avant chacune de celle-ci.


Les erreurs commissent durant l'athan :

El lahnou : c'est un manque, une faute dans la langue arabe, dans la grammaire ou dans la prononciation des termes qui modifie le sens de la phrase ou des mots.
Ceci est condamnés par les savants à l'unanimité que ce soit pendant l'athan ou pendant la lecture du Coran.
Il y a le athar d'ibnu 'Omar, qui lorsqu'un homme est venu le voir est lui dit : "je t'aime fillah", 'Abdullah ibnu 'Omar lui a répondu : "quant à moi je te déteste pour Allah car tu fais el lahn durant ton appel à la prière"

Il y a deux types de lahn :

- La première qui change le sens de la phrase ou des mots. Les savants disent que l'appel à la prière de celui qui fait cette erreur est nul et il doit le recommencer.

- La deuxième qui malgré la déformation de la phrase ou des mots, cela n'en change pas leur sens. Les savants disent que ces types d'erreurs sont détestable mais n'influent pas sur la validité de l'appel à la prière.


At-tatrib : c'est le fait de chantonner l'appel à la prière.
Il y a un athar que beaucoup de savants rapporte qu'un muezzin à fait l'athan, et il a chanté pendant son appel à la prière. 'Omar ibnu 'Abdel 'Aziz lui dit : "fait un appel à la prière respectueuse ou bien délaisse-le".



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Salam, des liens bien utiles

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