12eme Partie
Parmi
les tromperies de ceux qui traitent les Salafī de Murjiʾah,
il y a le fait de dire qu'ils excusent celui qui tombe dans un acte de Shirk à cause de son ignorance, et
ceci est de l'Irjāʾ
selon eux.
Et
certains parmi eux font la différence entre le Kufr et le Shirk. Ils excusent
celui qui tombe dans un acte de mécréance par ignorance, mais n'excusent pas
celui qui tombe dans un acte de Shirk par ignorance.
En
réponse à cela, nous disons tout d'abord où est le rapport entre l'excuse pour
cause d'ignorance et les Murjiʾah ? Réfléchissez un peu au lieu de
vous contenter de suivre aveuglément
la parole d'un tel ou d'un tel.
On a
vu la croyance des Murjiʾah, il n'y a pas de rapport
entre le l'Irjāʾ et
l'excuse pour cause d'ignorance ici, car le Murjī, s'il ne rend pas mécréant celui qui tombe
dans un acte de mécréance, ce n'est pas parce qu'il estime qu'il est ignorant,
mais c'est à cause de sa croyance selon laquelle la mécréance est restreinte au
cœur ou autre raison, mais ce n'est pas à cause de l'excuse pour cause
d'ignorance.
Donc,
où est le rapport ? Expliquez-nous au lieu de suivre des paroles aveuglément !
Au
contraire même, chez Jahm Ibn Ṣafwān,
celui qui est ignorant de son seigneur est mécréant.
Donc,
où est le lien entre l'excuse pour cause d'ignorance et les Murjiʾah ?
Les
Salafī qui te disent que celui qui tombe dans un acte de Shirk ou de mécréance
par ignorance n'est pas mécréant ne disent pas que cette personne ne peut
jamais sortir de l'Islām, ni que l'acte posé n'est pas du Kufr ou du Shirk.
Mais, ils disent qu'il y a une chose qui nous empêche de faire son Takfīr,
c'est son ignorance. Si on lui apporte les preuves lui montrant que ce qu'il
fait est interdit et que c'est de la mécréance ou du Shirk et qu'il persiste,
alors en ce moment-là, il est mécréant.
Où
est l'Irjāʾ ? Et lorsque les savants tels que Ibn
Taymiyyah et bien d'autres parlent des croyances des Murjiʾah
ou de leurs fondements, ils ne mentionnent pas que parmi les fondements des
Murjiʾah,
il y a l'excuse pour cause d'ignorance. Pourtant, Ibn Taymiyyah a beaucoup
parlé de cette question de l'excuse pour cause d'ignorance, au point où ceux
qui ne voient pas l'excuse pour cause d'ignorance s'argumentent des paroles du
Shaykh al-Islām Ibn Taymiyyah pour soutenir leur position. Et ceux qui voient
aussi l'excuse pour cause d'ignorance s'argumentent également des paroles du
Shaykh al-Islām Ibn Taymiyyah pour soutenir leur position.
Quant
à faire la différence entre le Kufr et le Shirk, tout d'abord, nous disons que
les textes sont généraux. De plus le grand Shirk est du Kufr. Tout grand chirk
est du Kufr. Pour certains savants tels que l'Imām ash-Shāfiʿī, Shaykh al-Albānī et bien d'autres, il n'y a
pas de différence
entre le Kufr et le Shirk dans les jugements. tout mécréant est un associateur et
tout associateur est un mécréant. Donc déjà, comment dans une question aussi
sensible où les savants même divergent à savoir s'il y a une différence entre
le Kufr et le Shirk, tu viens dire qu'il n'y a pas d'excuse pour cause
d'ignorance pour celui qui tombe dans le Shirk et tu fais une guerre à celui
qui n'est pas d'accord avec toi au point même de le rendre mécréant !? Puis, tu
dis que celui qui tombe dans un acte de Kufr par ignorance, il est excusé.
D’accord,
Celui qui ne fait pas la différence entre le Kufr et le Shirk et qui est
convaincu par l'avis des savants qui ne font pas la différence, s'il doit te
suivre dans ton avis sur l'excuse pour cause d'ignorance, comment fera-t-il ?
le
Kufr et le Shirk font tous deux sortir de l'Islām, il n'y a pas de différence à
faire à ce niveau et on excuse l'ignorant, que ça soit dans un acte de Kufr ou
de Shirk.
Certains
disent qu'on fait la différence entre les questions claires, apparentes et
celles qui ne le sont pas. Nous disons oui, nous sommes d'accord sur ce point
sauf que nous disons que les questions claires et apparentes, c'est quelque
chose de relatif, comme le dit Shaykh Ibn ʿUthaymīn (qu'Allāh lui fasse miséricorde).
Une
question peut être claire et apparente dans un pays, car le Tawhīd est enseigné
partout et Les gens n'ignorent pas certains sujets. Dans un autre pays, ce
n'est pas le cas, car le Tawhīd n'est presque pas enseigné et il y'a des égarés
qui mettent des ambiguïtés aux ignorants.
Des
Imām ignorants et des charlatans qui se font passer pour des savants bien
guidés. L'ignorant dans ce pays-là n'est pas comme l'ignorant dans le premier
pays.
Dans
la prochaine partie in shāʾ Allāh, je citerai une parole
claire du Shaykh Ibn ʿUthaymīn sur le fait que celui qui
tombe dans un acte de Shirk par ignorance peut être excusé.
À suivre...