9eme Partie
On a vu que parmi les tromperies de ceux qui appellent les Salafī
pseudo-salafī, Madkhalistes ou Jāmiyyah, il y a le fait de dire que les Salafī
qui ont adopté l'avis selon lequel le musulman qui délaisse la prière, la
Zakāh, le jeûne et le Ḥajj tout en reconnaissant leur caractère obligatoire reste
musulman.
Parmi leur tromperie, il y a le fait de dire que ces Salafī sont
tombés dans l'Irjāʾ ou sont devenus des
Murjiʾah. On a vu que ceci
est complètement faux. Et que cet avis qu'ont adopté ces Salafī est un avis des
salaf et à leur tête l'Imām Ahmad dans une version.
Parmi les ambiguïtés qu'ils avancent pour justifier leur fausse accusation, Ils disent que si on dit que celui qui délaisse la prière, la Zakāh, le jeûne et le Ḥajj tout en reconnaissant leur caractère obligatoire reste musulman, on est en train de dire alors que les actes ne font plus partie de la foi et ceci est la croyance des Murjiʾah, car comment peut-on dire que ces actes font partie de la foi et que ce sont même des piliers de l'Islām, et on dit que si quelqu'un les délaisse, il reste quand même musulman ?
En réponse à cela nous disons : vous n'avez pas bien compris un principe, c'est pourquoi vous êtes tombés dans cette ambiguïté. Nous disons qu'il n'y a aucune contradiction entre le fait de dire que ces actes font partie de la foi et dire que celui qui les délaisse reste musulman mais pervers et sa foi est faible.
La preuve qu'il n'y a aucune contradiction, c'est que vous ne rendez pas mécréant celui qui délaisse la Zakāh, le jeûne ou le Ḥajj tout en reconnaissant leur caractère obligatoire. Pourtant, le Ḥajj, le jeûne et la Zakāh font partie de la foi chez les gens de la Sunnah. Donc, lorsque vous dites que celui qui délaisse le Ḥajj, le jeûne ou la Zakāh tout en reconnaissant leur caractère obligatoire il reste musulman, êtes-vous en train de dire que ces actes ne font plus partie de la foi ? La réponse est claire et c'est non !
De même pour les actes surérogatoires comme les prières, jeûnes surérogatoires etc. Tout cela fait partie de la foi sans aucun débat chez les gens de la Sunnah, mais celui qui les délaisse sort-il de l'Islām ? Non, et cela par consensus des savants. On ne sort pas de l'Islām pour le simple fait d'avoir délaisser des actes surérogatoires. Le fait qu'on dise qu'il ne sort pas de l'Islām veut-il dire qu'on ne considère plus ces actes surérogatoires comme faisant partie de la foi ? La réponse est non, cela n'est pas le cas.
Donc, on conclut qu'il n'y a pas de contradiction entre le fait de dire que cela fait partie de la foi, mais celui qui les délaisse n'est pas mécréant. S'il y avait une contradiction, on aurait alors rendu mécréant toute personne qui délaisse un acte qui fait partie de la foi peu importe l'acte ou encore, on aurait dit que l'acte en question ne fait pas partie de la foi.
Donc, si on dit d'un acte, que celui qui le délaisse, il ne sort pas de l'Islām, c'est parce qu’on n’a pas une preuve qui justifie que si une personne délaisse l'acte en question, elle sort de l'Islām. Ce n'est pas parce qu'en disant cela, on veut dire que l'acte ne fait pas partie de la foi.
Donc, tout tourne autour de la preuve. L'acte pour lequel on a des preuves que son délaissement est de la grande mécréance, on affirme que c'est de la grande mécréance. Là où on n’a pas de preuve, on affirme pas, même si ça fait partie de la foi. Car le fait qu'un acte fasse partie de la foi ne veut pas forcément dire que si on le délaisse, on devient mécréant. Donc, tout tourne autour de la preuve. S'il y a une preuve ou un consensus disant que celui qui délaisse tel acte, il devient mécréant, nous l'affirmons. Si nous n'avons aucune preuve ou aucun consensus, alors, nous disons que celui qui le délaisse ne sort pas de l'Islām.
Vous avez rendu mécréant celui qui délaisse la prière par paresse parce que vous avez vu des preuves qui prouvent que celui qui délaisse la prière est mécréant, pas parce que la prière fait partie de la foi.
Parmi les ambiguïtés qu'ils avancent pour justifier leur fausse accusation, Ils disent que si on dit que celui qui délaisse la prière, la Zakāh, le jeûne et le Ḥajj tout en reconnaissant leur caractère obligatoire reste musulman, on est en train de dire alors que les actes ne font plus partie de la foi et ceci est la croyance des Murjiʾah, car comment peut-on dire que ces actes font partie de la foi et que ce sont même des piliers de l'Islām, et on dit que si quelqu'un les délaisse, il reste quand même musulman ?
En réponse à cela nous disons : vous n'avez pas bien compris un principe, c'est pourquoi vous êtes tombés dans cette ambiguïté. Nous disons qu'il n'y a aucune contradiction entre le fait de dire que ces actes font partie de la foi et dire que celui qui les délaisse reste musulman mais pervers et sa foi est faible.
La preuve qu'il n'y a aucune contradiction, c'est que vous ne rendez pas mécréant celui qui délaisse la Zakāh, le jeûne ou le Ḥajj tout en reconnaissant leur caractère obligatoire. Pourtant, le Ḥajj, le jeûne et la Zakāh font partie de la foi chez les gens de la Sunnah. Donc, lorsque vous dites que celui qui délaisse le Ḥajj, le jeûne ou la Zakāh tout en reconnaissant leur caractère obligatoire il reste musulman, êtes-vous en train de dire que ces actes ne font plus partie de la foi ? La réponse est claire et c'est non !
De même pour les actes surérogatoires comme les prières, jeûnes surérogatoires etc. Tout cela fait partie de la foi sans aucun débat chez les gens de la Sunnah, mais celui qui les délaisse sort-il de l'Islām ? Non, et cela par consensus des savants. On ne sort pas de l'Islām pour le simple fait d'avoir délaisser des actes surérogatoires. Le fait qu'on dise qu'il ne sort pas de l'Islām veut-il dire qu'on ne considère plus ces actes surérogatoires comme faisant partie de la foi ? La réponse est non, cela n'est pas le cas.
Donc, on conclut qu'il n'y a pas de contradiction entre le fait de dire que cela fait partie de la foi, mais celui qui les délaisse n'est pas mécréant. S'il y avait une contradiction, on aurait alors rendu mécréant toute personne qui délaisse un acte qui fait partie de la foi peu importe l'acte ou encore, on aurait dit que l'acte en question ne fait pas partie de la foi.
Donc, si on dit d'un acte, que celui qui le délaisse, il ne sort pas de l'Islām, c'est parce qu’on n’a pas une preuve qui justifie que si une personne délaisse l'acte en question, elle sort de l'Islām. Ce n'est pas parce qu'en disant cela, on veut dire que l'acte ne fait pas partie de la foi.
Donc, tout tourne autour de la preuve. L'acte pour lequel on a des preuves que son délaissement est de la grande mécréance, on affirme que c'est de la grande mécréance. Là où on n’a pas de preuve, on affirme pas, même si ça fait partie de la foi. Car le fait qu'un acte fasse partie de la foi ne veut pas forcément dire que si on le délaisse, on devient mécréant. Donc, tout tourne autour de la preuve. S'il y a une preuve ou un consensus disant que celui qui délaisse tel acte, il devient mécréant, nous l'affirmons. Si nous n'avons aucune preuve ou aucun consensus, alors, nous disons que celui qui le délaisse ne sort pas de l'Islām.
Vous avez rendu mécréant celui qui délaisse la prière par paresse parce que vous avez vu des preuves qui prouvent que celui qui délaisse la prière est mécréant, pas parce que la prière fait partie de la foi.
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Raison pour laquelle , si on vous dit qu'un musulman qui
n'accomplit des 4 piliers que la prière en délaissant les 3 autres (le jeûne,
la Zakāh et le Ḥajj) par paresse, pour vous, il est musulman ou pas ? Si vous
dites qu'il est musulman, nous disons maintenant, s'il délaisse la prière, mais
il accomplit les 3 autres piliers (le jeûne, la Zakāh et le Ḥajj) est-il musulman
ou pas ? Si vous dites qu'il est mécréant, et c'est sûr que vous direz
cela, alors, nous disons donc que le problème n'est pas le fait de délaisser
les piliers en question, mais plutôt le fait de délaisser la prière. Pourquoi
rattachez-vous alors le problème à une chose qui n'est pas la cause du Takfīr
de la personne ?
La cause du Takfīr chez vous n'est pas parce qu'elle a délaissé le jeûne, la Zakāh et le Ḥajj qui font aussi partie de la foi, mais plutôt parce qu'elle a délaissé la prière. Or, vous savez que les savants ont divergé sur le jugement de celui qui délaisse la prière par paresse.
Arrêtez avec cette tromperie ou encore cette ambiguïté que vous propagez !
À suivre...
La cause du Takfīr chez vous n'est pas parce qu'elle a délaissé le jeûne, la Zakāh et le Ḥajj qui font aussi partie de la foi, mais plutôt parce qu'elle a délaissé la prière. Or, vous savez que les savants ont divergé sur le jugement de celui qui délaisse la prière par paresse.
Arrêtez avec cette tromperie ou encore cette ambiguïté que vous propagez !
À suivre...