Sheikh Salih al Osaymi a dit :

La mesure de la zakat est un

« saa' » ( صاع )* de nourriture, comme cela est rapporté clairement dans le hadith de Abi Sa'id al Khudry, que l’auteur a mentionné.

 

Quant au fait de sortir sa valeur en espèce, ceci ne fait pas parti de la Sunnah.

Et cela est permis seulement en cas de nécessité, conformément à l’école juridique de l’imam A Hanifa, et une version de l’imam Ahmad, et leurs preuves confirment cela.

Donc ceci est permis en cas de nécessité.

 

Cependant dans l’aisance et l’absence de nécessité, l’individu doit la sortir en nourriture.

Et la base, dans une époque où les règles de la législation disparaissent, est, que le fait de sortir la zakat de la manière ordonnée par la législation est prioritaire au fait de la sortir d’une autre manière, même si celle-ci est permise.

 

Et donc, ce vers quoi ont penchés les gens, et leurs laisser-aller en versant la zakat al Fitr en argent est en opposition avec la Sunnah.

Car la preuve de cela, et ce qu’a fait Mu'adh avec les gens du Yémen, et Mu'adh était le gouverneur des gens du Yémen.

Donc si le détenteur de l’autorité voit cela adéquat, c’est-à-dire que la valeur de la zakat soit sortie en argent, alors il n'y a pas de mal à ce moment-là, à cause de la nécessité.

Tandis que si le détenteur de l’autorité ne voit pas cela adéquat, alors l’individu n’a d’autre choix que de la sortir en nourriture.

Et ce qui est appliqué dans ce pays (en Arabie Saoudite) est l’avis de l’école juridique de l’imam Ahmad, qu’Allah Le Très Haut lui fasse miséricorde, ce qui est légiféré est de la sortir en nourriture.

Ce qui incombe aux gens ici, est donc de la sortir en nourriture ; car faire autrement nécessite un ordre du détenteur de l’autorité.

Et ceci car l’organisation des affaires communes des musulmans ne peut se passer d’un ordre supplémentaire émanant de celui-ci, pour ce qui doit être appliqué.

Et ce qui est appliqué dans ce pays est l’avis d’Ahmad ; qui est de la sortir en nourriture.
Donc conserver cela est plus pur, et est plus à même à préserver la législation mise en place.

 

Et aujourd’hui les gens sont devenus laxistes vis-à-vis des règles de la religion, et ceci est ce qui amène à leurs extinctions.
Alors, ils versent la zakat al fitr en argent, revendiquant l'équivalence de ceux qui la versent en nourriture.
Et pour le sacrifice ils versent de l’argent à des organismes afin qu’ils égorgent à leurs place.

Ainsi ces règles législatives ont été abandonnées, comme dans certains pays musulmans.

Jusqu'à que cette affaire atteigne ce pays (Arabie Saoudite).

Et ce qui est obligatoire à l’individu, est d’être consciencieux à suivre la Sunnah du prophète ﷺ, car la bénédiction et la guidée toute entière réside dans sa guidée ﷺ.

Et le fait que les gens versent leurs zakat al Fitr en nourriture, en recherchant leurs frères indigents et en faisant connaissance avec eux, provoque la consolidation du groupe des musulmans et sa force.

Or, le fait de s'en remettre, et de faire de simples versements à des organismes, ne fait qu’amplifier l’insouciance des musulmans les uns envers les autres.

Et les gens de la jurisprudence, ceux qui ont saisi les buts de la législation, n’émettent pas d’avis juridiques permettant cela ; à cause des conséquences que cela implique, comme la faiblesse du groupe des musulmans.

* Le Sa' ( صاع ) correspond à environ  

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Et il existe une différence entre l’avis juridique émis à une époque précise, et le constat de l’état des musulmans dans une autre époque.

Et lorsque certaines personnes émettant des avis juridiques ont omis de prendre en considération les buts de la législations relatifs au rassemblement des musulmans, ils se sont élargis à donner des avis, prétendant la permission.

Et ces affaires affiliées à la permission, ont eu pour conséquences d'amener aux interdits.

Comme certains émettent des avis juridiques larges, sur des types de mariages que les gens ont connus par leurs biais, comme ce qui est nommé al misfar, où al midhyaf, et d’autres encore.

Et ils voient que ces types de mariage englobent les règles du mariage et qu’il n’y donc aucun mal.

Quant à celui qui comprend et cerne les buts de la législation, celui-ci n’émet pas d’avis permettant cela, car la finalité de ces choses là n’est que corruption.

Et voilà ce qui est arrivé, comme l’atteste les tribunaux dans ce pays et d’autres.

Et ce qui est voulu, par la confirmation de ces règles, n’est pas d’être dur avec les gens, comme certains peuvent le comprendre. Mais ce qui est voulu et de raffermir la religion dans leurs cœurs, et ce, afin qu’ils connaissent la valeur de ces règles et qu’ils les préserves.

 

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